Retour Communiqué de presse FnTC
Pourquoi la Caisse des dépôts a décidé de rejoindre la FnTC
La Caisse des Dépôts est entrée au sein de la Fédération des Tiers de Confiance du numérique en juin dernier. José Morata, directeur du département Trésorerie – Moyens de paiement de la Caisse des dépôts, direction de l’exécution de l’exécution des opérations financières nous explique les raisons de cette adhésion.
Pourquoi la Caisse des dépôts a-t-elle décidé d’adhérer à la Fédération des Tiers de confiance du numérique (FnTC) ?
C’est un organisme qui permet de rassembler de nombreux acteurs, un espace d’échanges très utiles pour nous. La FnTC rassemble des tiers de confiance autour de thématiques. Nous participons aux groupes de travail en fonction de nos sujets, et de nos activités, et ces discussions nous permettent d’approfondir nos réflexions sur la confiance numérique.
Mais la FnTC constitue également une opportunité de mieux connaître l’écosystème, de travailler avec certains acteurs qui peuvent être nos clients, et de mieux les connaître. La Caisse des Dépôts a ainsi des clients confiés par la loi, dont certains sont présents à la FnTC : des huissiers, les notaires, des organismes sociaux … Participer à la FnTC montre à nos clients, et aux citoyens, que nos plateformes s’inscrivent dans la création d’un environnement de confiance numérique ; cette confiance est fondamentale pour la Caisse des dépôts, ses clients mais aussi pour ses filiales.
Comment avez-vous connu la FnTC ?
Nous l’avons connu grâce au CFONB (Comité français d’organisation et de normalisation bancaire) dont nous faisons partie ; des membres de la FnTC participaient à des travaux, et nous ont parlé de l’activité de la Fédération. Nous avons considéré que c’était intéressant pour nous d’y participer, et ce d’autant plus que la FnTC s’est investi dans la thématique de la blockchain, un sujet qui nous intéresse particulièrement.
Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer à la FnTC ?
Nous connaissions bien l’activité de la FnTC, la Caisse des Dépôts fait partie des membres fondateurs de l’AIG-CEV (Association internationale de gouvernance du cachet électronique visible), qui est une émanation de la FnTC. Donc lorsque nous avons participé à certains travaux du CFONB avec les membres de la FnTC, ça n’a fait que confirmer notre intérêt. Archipels, une filiale de la Caisse des Dépôts venait également d’adhérer à la Fédération, nous souhaitions accompagner cette démarche.
Quels groupes de travail vous ont intéressé ?
La signature électronique et la blockchain sont des sujets très intéressants pour nous parce qu’ils ont des déclinaisons concrètes. Nous avons des clients très exigeants, qui ne nous ont pas choisi à cause du monopole qui nous est confié par la loi mais à qui nous devons donc d’être très performant, aux meilleurs standards, de faire un travail de veille sur ces sujets et leur évolution, et de maintenir un certain niveau d’exigence qui légitime notre rôle de tiers de confiance
Le KYC (« Know Your Client »), utilisé dans les procédures d’authentification et de signature, est également un sujet essentiel pour nos clients mais aussi pour nos activités.
En quoi la Caisse des dépôts est-elle un tiers de Confiance ?
D’abord en tant que banquier des notaires, et de certaines professions juridiques, mais aussi lors de certaines missions confiées par l’Etat, comme pour le compte formation et le versement des pensions du public…
La Caisse des Dépôts est un Tiers de Confiance, mais c’est aussi une institution qui a l’intérêt général chevillé au corps, « la foi publique » est d’ailleurs mentionné sur notre médaillon…
Nous avons une image positive très forte, une confiance qui nous est adossée, être à la hauteur de cette attente est un impératif.
La CDC a adhéré assez récemment. Avez-vous l’impression que cela vous a été utile ?
Intellectuellement oui. Cela nous permet de faire mûrir nos idées et alimente nos réflexions. C’est encore trop tôt pour qu’il y ait des répercussions concrètes, mais notre intérêt pour ces échanges est considérable.
Y a-t-il des problématiques que vous aimeriez voir étudiées au sein de la FnTC ?
Je ne vois pas… Nous sommes intéressés par tout ce qui concerne les thématiques novatrices, les nouvelles techniques et solutions, mais ce sont des sujets traités au sein de la Fédération : la FnTC est souvent à l’avant-garde sur l’innovation…
Quelle est la spécificité de la FnTC par rapport à d’autres associations professionnelles, selon vous ?
Regrouper des gens d’univers très différents est un vrai plus. Les autres organisations ont souvent un univers plus endogène, dans lequel les adhérents ont des profils et des préoccupations similaires : des banquiers ou des éditeurs par exemple. Au sein de la FnTC au contraire, il y a des institutions, des professions réglementées, des éditeurs, des juristes, c’est-à-dire des acteurs avec des sensibilités et des problématiques différentes. On ne pense pas tous de la même manière, cela permet d’avoir un autre prisme, un autre point de vue, et cela confère une vraie richesse aux échanges.