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Doxio explique son futur rôle de plateforme de dématérialisation partenaire


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Après avoir vu les différents termes et acronymes de la facture électronique, ainsi que les problématiques liées à son archivage, Mohamed Laireche, Directeur de l’informatique et du digital de Doxio nous explique les tâches des futures Plateformes de dématérialisation partenaire, et comment la filiale du Crédit Agricole se prépare à ce rôle.

 

Quels seront les bénéfices de la facture électronique obligatoire pour les entreprises selon vous ?

Au-delà de l’efficacité fiscale, il s’agit pour les entreprises d’une formidable opportunité d’améliorer et d’accélérer la digitalisation de leurs processus financiers. D’ailleurs les entreprises l’ont bien perçu ! Selon une étude de marché Markess, près de 40% d’entre elles disent vouloir profiter de la réforme pour « aller au-delà » de la simple réglementation. En effet, la réforme doit permettre de simplifier, industrialiser et fiabiliser le processus de traitement de leurs factures, et notamment :

  • Améliorer la traçabilité des activités financières et leur pilotage, avec des données de facturation transmises en temps réel sur la plateforme qui permettent un suivi régulier des flux de factures.
  • Digitaliser les processus: la facture électronique va par exemple permettre de déclencher des relances client ou rappels de paiement fournisseur automatiques, selon la date d’échéance indiquée sur chaque facture. A la clé ? Moins de retards de paiement, mais aussi moins de litiges.
  • Réduire les coûts de traitement, avec un délai d’exécution beaucoup plus rapide des processus de comptabilité (moins de temps de contrôle, d’erreurs et d’oublis …). Ainsi, on estime qu’une facture électronique vaudrait 10 fois moins chère qu’une facture papier.

Dans ce cadre, comment compte se positionner Doxio pour accompagner les entreprises dans cette transition ?

Dès le 1e juillet 2024, date à laquelle toutes les entreprises assujetties à la TVA en France quelle que soit leur taille devront accepter les factures électroniques, Doxio souhaite se positionner en tant que Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) immatriculée par l’Etat. Concrètement, cela signifie que nous serons en capacité de transmettre directement des factures dématérialisées des fournisseurs aux clients, sans passer par le portail public de facturation, et en fournissant à l’administration fiscale toutes les données obligatoires exigées (ex. : montant HT de l’opération, montant de la TVA…). Nous pourrons également traiter d’autres formats que ceux supportés par la platefome publique (UBL, CII, Factur-X), comme les flux EDI par exemple.

En faisant ce choix, Doxio se place au cœur de la chaine de valeur comme intermédiaire direct et privilégié entre fournisseurs et clients, tout en répondant parfaitement aux attentes de la réforme 2024 et aux exigences de sécurisation et de transparence associées.

 

Comment Doxio se prépare à être PdP et quels services souhaitezvous proposer à vos clients ?

Acteur français majeur de la gestion documentaire depuis plus de 50 ans et filiale du Crédit Agricole, nous mobilisons aujourd’hui les forces du Groupe mais également notre réseau de partenaires externes pour construire la plateforme la plus adaptée, tant sur le volet règlementaire que du point de vue des attentes de nos clients. Notre objectif ?

  • D’une part, analyser la réforme pour répondre parfaitement aux exigences légales. Actuellement, nous préparons par exemple les certifications requises pour être accrédité PdP par l’Etat, à savoir ISO 27001 qui protège les entreprises contre la perte ou le vol de leurs données ainsi que SecNumCloud qui atteste le respect des bonnes pratiques de sécurité des services Cloud exploités.
  • D’autre part, nous étudions les besoins de nos clients et du marché pour apporter au-delà du règlementaire des services complémentaires créateurs de valeur, qui s’intégrera au mieux avec leurs activités de facturation. Le tout, en capitalisant sur nos assets : notre infrastructure industrielle de gestion documentaire, un hébergement complet des données sur le territoire national, des standards sur les problématiques de sécurité à la fine pointe de ce qui se fait de plus exigeant dans le secteur bancaire et un adossement au groupe Crédit Agricole qui nous donne les moyens et la « capacité à faire ».
  • Enfin, nous participons aux ateliers de l’AIFE, nous sommes des membres actifs de la FNTC (Fédération Nationale des Tiers de Confiance) et plus récemment nous avons rejoint la FNFE (Forum National de la Facture Electronique) pour être au plus près des dernières actualités autour de la facturation électronique et ajuster notre proposition de valeur.

Aujourd’hui, diriez-vous que les entreprises sont bien préparées à la mise en place de la réforme ?

Il reste du chemin à faire ! Toujours d’après une étude de marché Markess au 2e semestre 21, 37% des décideurs considèreraient que le premier frein à la mise en place de la réforme serait la méconnaissance et le manque de clarification de la règlementation. D’ailleurs à la même époque, plus de 4 décideurs sur 10 ne savaient pas encore comment ils transmettraient à terme leur facture.

Il y a donc clairement un enjeu sur la manière dont nous pouvons accompagner les entreprises tant sur leurs connaissances de la réforme que sur les différentes étapes du déploiement à venir et sur les services à valeur que nous pouvons leur proposer. D’autant qu’anticiper dès maintenant la nouvelle donne réglementaire est l’occasion de rendre leurs processus financiers plus efficaces, mais aussi d’embarquer suffisamment en amont les équipes qu’elles soient côté Financier ou SI pour gérer le changement, qui peut comme toujours engendrer des inquiétudes.

 

Quels conseils donneriez-vous aux entreprises pour préparer au mieux le passage à la facture électronique ?

En premier lieu, les entreprises devront veiller à ce que la plateforme de leur choix respecte bien les fondamentaux règlementaires. Toutefois, nous les invitons à explorer également les services complémentaires offerts pour digitaliser au maximum leur processus de facturation, en fonction de leurs objectifs et de leur maturité digitale. Enfin, il va de soi que privilégier un acteur historique, solide avec des savoir-faire et une bonne vision du marché sera un plus pour appréhender la problématique de la facturation électronique. En conclusion, la facturation électronique est indéniablement un challenge pour les entreprises du secteur privé et Doxio est prêt à les accompagner dans cette transition.