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Alexandre Coroir : « Mes meilleures années d’étudiant ont été celles de La Rochelle »

 

 Alexandre Coroir a été diplômé du Master Droit du numérique Parcours Tiers de Confiance et Sécurité numérique de La Rochelle il y a quelques mois. Alors qu’il vient de signer son premier CDI, il nous raconte pourquoi il a choisi cette formation, et ce qu’elle lui a apportée.

 

Quel était votre cursus étudiant avant de vous inscrire au Master Tiers de confiance et sécurité numérique de La Rochelle ?

Avant de postuler au master Tiers de confiance, j’étais en licence générale de droit à l’Université d’Angers. J’avais fait le choix de m’orienter vers des matières plus axées droit privé (droit des obligations, droit des affaires, etc…)

Pourquoi avez-vous été intéressé par ce Master ?

Les premières années de droit étaient assez floues pour moi, presque un marasme. Il aura fallu attendre 2016-2017 pour entendre pour la première fois parler du droit du numérique, des nouvelles technologies et de la protection des données personnelles. Curieux de nature et intéressé par l’informatique et ces enjeux, je me suis dit que ça allait forcément me plaire.

À partir de là j’ai cherché tous les masters en France sur le sujet, le plus intéressant et le plus près de chez moi était celui de la Rochelle. Il avait vocation à donner une dimension concrète aux études, par le stage, les enseignements et les sujets traités : j’ai postulé pour concrétiser tout ce que j’ai appris pendant les études de droit.

 

 

 

Qu’est-ce qui vous a décidé à choisir ce Master plutôt qu’un autre ?

La diversité des enseignements proposés. Au départ, je m’intéressais plus aux matières juridiques qui me semblaient familières. Je me suis plus tard rendu compte que la valeur ajoutée résidait dans bien d’autres choses que de simples cours de droit.

Comment qualifieriez-vous l’ambiance au sein du Master ?

Mes meilleures années d’étudiant ont été celles de La Rochelle. La licence avait un climat toxique et concurrentiel à l’extrême, sans être même productif ou intéressant. Ce Master, au contraire, permet à des étudiants d’horizons différents d’apprendre à se connaître en se confrontant à des disciplines qui nous sortent de notre zone de confort, qui vont plus loin que le droit. À travers ces défis, je pense que nous avons construit une belle équipe. Nous sommes encore en contact aujourd’hui, et j’espère que nous le serons demain.

Quelles matières avez-vous particulièrement appréciées dans le Master ?

J’ai particulièrement pris plaisir à découvrir la signature électronique avec Stéphane Gasch et Franck Leroy, le coffre-fort numérique avec Alain Borghesi et les interventions du cabinet Benssousssan, qui ont su nous mettre face à un défi relevé pour comprendre les disciplines traitées : contrats IT, propriété intellectuelle et domaines, cybercriminalité, etc…. L’archivage électronique et le bulletin de salaire électronique avaient aussi leur charme. Toutes ces matières m’ont intéressé par leur côté extrêmement technique.

Que vous a apporté l’enseignement d’experts et d’entrepreneurs de la FnTC au sein de ce Master ?

L’enseignement d’experts m’a apporté un regard plus large que celui du simple juriste. Il m’a permis de me conforter dans l’idée que ce que nous enseignent les facultés de droit ne suffit pas, qu’il faut voir plus loin. C’est-à-dire en regardant l’intérêt opérationnel et technique de tous ces dispositifs, ainsi que les exigences qui s’appliquent à eux, pour que les entreprises fonctionnent normalement.

Après le Master, avez-vous continué vos études ou avez-vous cherché un emploi ?

Je n’ai pas souhaité poursuivre mes études en raison de la crise COVID et de projets personnels. Après quelques années je tenterai peut-être un LLM (Master of Laws)… Pour l’heure je viens de signer un CDI chez une entreprise de services du numérique (ESN) française, j’ai commencé en septembre dernier.

Le Master a-t-il été un avantage lors de votre arrivée sur le marché du travail ?

Oui, car il nous a permis de réaliser des stages significatifs qui nous mettent réellement en situation; ce n’est pas toujours le cas dans les autres formations. Et, si d’autres facultés communiquent beaucoup, le master de La Rochelle porte une aura forte, qui a vocation à grandir, et s’améliorer.

Pour vous, quelle est la particularité de ce Master par rapport aux autres ?

Les intervenants de la FNTC :  nous avons eu la chance de rencontrer des pointures dans des domaines fondamentaux des nouvelles technologies qui conditionnent notre quotidien. Certains ne se rendent pas encore compte qu’avoir compris le certificat électronique présenté par Stéphane Gasch nous permet de comprendre comment les protocoles https fonctionnent, ou même comment les clés de voiture d’aujourd’hui permettent de déverrouiller un véhicule.

Ce master est une porte ouverte pour les curieux, un tremplin vers de nouveaux sujets passionnants, et d’avenir. Le volet « professionnel » nous donne une chance supplémentaire de nous distinguer et de nous valoriser face à la concurrence.

Qu’envisagez-vous pour votre parcours professionnel après le Master ?

Seul l’avenir me le dira. Pour l’heure je vais consacrer toute mon énergie dans l’ESN qui vient de m’embaucher. Il y a des embauches dans le secteur et de nombreuses perspectives possibles. Je compte saisir ma chance.

Conseilleriez-vous ce Master à un étudiant ? Si oui, pourquoi ?

Je conseillerai ce master à tout étudiant curieux, convaincu que le secteur est porteur, et persuadé qu’apprendre de nouvelles choses conduira à la réussite (ou au bonheur). Le champ des possibles avec ce Master est infini, les secteurs d’activité où nous pouvons intervenir sont aussi nombreux qu’intéressants.