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« Les compétences que j’utilise au quotidien, je les ai acquises pendant le Master »

 

Marine Julien a été diplômée du Master Tiers de Confiance et sécurité numérique en 2017. A 28 ans, elle travaille en tant que consultante en pilotage de projet chez Ileo Niort, et est actuellement en mission chez un assureur niortais. Elle nous raconte pourquoi elle a choisi ce Master, et ce qu’il lui a apporté.

Pourquoi avez-vous été intéressé par le Master Tiers de confiance et sécurité numérique ?

Pour deux raisons : l’aspect digital d’abord, et l’approche de la formation, bien plus empirique que dans la plupart des autres Masters en droit où l’on fait beaucoup de théorie. Les intervenants sont quasiment tous des professionnels et il y a un partenariat intéressant avec la FnTC,… Toutes ces raisons m’ont convaincue de m’inscrire.

Vous aviez comparé avec d’autres Masters ?

Oui bien sûr, mais le contenu de la formation m’intéressait beaucoup, et je faisais déjà mes études à La Rochelle. Le fait que ce soit nouveau m’a attiré également : certaines formations en grandissant deviennent des usines à gaz dans lesquelles il n’y a plus trop de considération pour l’étudiant. Pour ce Master, je connaissais l’Université de La Rochelle, je savais à quoi m’attendre, ça me plaisait aussi de garder une certaine proximité.

 

Comment qualifieriez-vous l’ambiance au sein du Master ?

Très bonne. Le contenu de la formation était intéressant, les étudiants étaient satisfaits. J’en connaissais quelques-uns qui avaient également fait des études de droit à La Rochelle, j’en ai rencontré d’autres qui venaient parfois de loin, pour suivre ce Master, et d’autres étaient également en reprise d’études. Nous n’avions donc pas tous le même profil, c’était très intéressant.

Quelles matières avez-vous particulièrement apprécié dans le Master ?

La signature électronique, pas pour le sujet en lui-même, mais parce que ça nous a permis de commencer à comprendre les algorithmes, les clés privées et publiques… Ce sont des choses que j’utilise toujours dans mon travail au quotidien. Ça me permet de parler le même langage que mes collèges développeurs, concepteurs, architectes…

Que vous a apporté l’enseignement d’experts et d’entrepreneurs de la FnTC au sein de ce Master ?

Ça nous permet d’avoir une approche plus professionnelle des problèmes, de manière générale. En droit, jusqu’à la troisième année, on apprend beaucoup de théorie, mais très peu de choses concrètes qui seront pourtant les sujets de notre vie professionnelle. En droit en général, les étudiants doivent apprendre par eux-mêmes quelles règles utiliser pour telle ou telle situation. Dans ce Master, c’est la démarche inverse : les professeurs nous amènent des problématiques concrètes de la vie professionnelle, et ils nous expliquent quelles sont les réponses à aller chercher, en fonction des sujets.

Après le Master, avez-vous continué vos études ou avez-vous cherché un emploi ?

En master 2, les étudiants doivent faire un mémoire ou un stage, et j’avais terminé assez tôt mon mémoire. J’ai donc eu beaucoup de temps entre la fin de mon mémoire et la remise de mon diplôme et en ai profité pour travailler à la MAAF en attendant. Lorsque j’ai soutenu mon mémoire sur « le double paradoxe des données à caractère personnel », le jury dont faisaient partie Alain Bobant et Mickael Coustaty, co-directeur du Master, m’a encouragé à poursuivre mes recherches, et à les approfondir sous la forme d’un doctorat.

Je n’y avais pas du tout songé, et l’idée de ne pas entrer dans la vie active pendant trois années supplémentaires m’inquiétait un peu, mais j’ai découvert le dispositif CIFRE (convention industrielle de formation par la recherche) qui permet de mener un doctorat en étant salarié. L’entreprise participe au financement de la thèse et le salarié a un temps aménagé pour pouvoir travailler sur ses recherches. Dans mon cas, j’avais un jour par semaine dédié à ma thèse sur la confiance numérique dans le domaine bancaire. J’ai pu faire cela pendant un an et demi, mais l’entreprise dans laquelle je travaillais a connu des difficultés, et il était question d’un rachat, qui m’aurait amenée à déménager…

L’entreprise m’a finalement laissée rompre mon contrat et j’ai décidé de terminer ma thèse hors de ce cursus. Je me suis du coup lancé dans le conseil, ce qui n’est pas forcément compatible avec des recherches, en raison du volume horaire que j’effectue, mais je m’en sors en travaillant le matin et les weekends. : j’ai pu terminer ma thèse cette année. Cela n’a pas été facile, mais je suis vraiment contente d’avoir eu ce parcours et d’avoir pu mener ce travail de recherche très intéressant. Le doctorat et le Master m’ont d’ailleurs permis de décrocher ma mission actuelle.

Pour vous, quelle est la particularité de ce Master par rapport aux autres ?

J’ai suivi le parcours de mes autres camarades du Master, mais aussi ceux d’autres Masters : dans notre formation, nous avons quasiment tous trouvé du travail peu de temps après le diplôme. Et pas seulement dans le domaine juridique: le droit me sert toujours dans ma profession aujourd’hui, mais je ne suis plus juriste depuis un an et demi.

Le Master de La Rochelle permet de se différencier, traite d’un sujet porteur, et il ouvre la voie à de nombreuses possibilités, et pas seulement dans le domaine juridique.

 Conseilleriez-vous ce Master à un étudiant ?

Oui, et je les encourage fortement à se renseigner sur tous les métiers du digital (consultants, pilotes de projets digitaux, auditeurs…) et pas seulement le métiers comme juriste ou avocat spécialisés en NTIC. Pour tous ceux qui ont des idées larges sur leur avenir et qui sont intéressés par le numérique, je le recommande sans aucun doute, oui.