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« Le Master permet à l’entreprise que nous représentons d’avoir toujours un train d’avance »

 

Fanny Renault Bataille est déléguée à la protection des données chez My Data, Tiers de confiance en données personnelles. Diplômée du Master Droit du numérique de la Rochelle il y a quelques mois, elle revient sur cette formation « professionnalisante et pluridisciplinaire dans un domaine vaste et en plein développement ».

Pourquoi avez-vous été intéressée par le Master Tiers de confiance et sécurité numérique de La Rochelle ?

J’ai fait une licence de droit privé à l’Univesité de Bordeaux, et je cherchais un master de droit avec un bon taux d’insertion professionnelle dans un domaine original ou innovant, loin des traditionnels droit pénal ou droit de la famille.

Qu’est-ce qui vous a décidé à choisir ce Master plutôt qu’un autre ?

Je suis d’abord tombée amoureuse de la ville de La Rochelle lors d’un weekend, je me suis donc renseignée sur les masters que proposait La Rochelle Université. J’ai alors découvert qu’il existait du droit du numérique (on ne m’en avait jamais parlé en licence…). La plaquette proposée par ce Master couvre davantage de domaines en droit du numérique (signature électronique, archivage électronique, blockchain, e-contrats, RGPD, etc) que les autres masters en France. Nous avons eu des cours à la fois théoriques et pratiques (dans la mesure du possible) dispensés par des enseignants-chercheurs et des intervenants extérieurs (juristes, avocats, DPO, agents de l’ANSSI, ingénieurs, etc). C’est ça qui fait la force de ce master !

 

 

Comment qualifieriez-vous l’ambiance au sein du Master ?

Les enseignants-chercheurs et les intervenants extérieurs ont été très bienveillants avec nous, même en dehors des cours. Durant leurs interventions ils ont partagé avec nous des conseils et leurs expériences professionnelles, et certains m’ont épaulée durant mes stages par exemple.

Quelles matières vous ont le plus intéressées ?

J’ai particulièrement apprécié les matières qui allient technique et juridique comme les cours sur la signature et l’archivage électroniques. J’ai également beaucoup aimé les cours de RGPD qui m’ont confortée dans l’idée de devenir DPO (Déléguée à la protection des données).

 Que vous a apporté l’enseignement d’experts et d’entrepreneurs de la FnTC au sein de ce Master ?

Les experts et entrepreneurs de la FnTC apportent incontestablement cette dimension professionnelle et multidisciplinaire au master. C’est toute l’originalité pour un master de droit ! Durant leurs interventions ils ont partagé avec nous des conseils et leurs expériences professionnelles, cela m’a beaucoup aidé lors de mes stages.

Après le Master, avez-vous continué vos études ou avez-vous cherché un emploi ?

Depuis mon stage de fin d’étude je suis en fait restée dans la même entreprise. Je suis à présent Déléguée à la Protection des données chez My Data (membre de la pépinière de la FnTC). Le Master propose un stage de 2 mois en M1, ainsi qu’un stage de 6 mois en M2. Ces deux expériences professionnelles sont un réel avantage pour entrer sur le marché du travail.  Ce master nous permet également de rencontrer des intervenants extérieurs qui recherchent parfois des profils comme le nôtre pour leur entreprise

Pour vous, quelle est la particularité de ce Master par rapport aux autres ?

Durant ces deux années nous ne faisons pas que du droit, nous sommes également capables de comprendre les enjeux commerciaux, sociaux et techniques de l’organisme que nous représenterons. Les matières transversales étudiées nous permettent d’intégrer divers domaines sur le marché du travail (cybersécurité, propriété intellectuelle, protection des données personnelles, etc). Nous pouvons discuter avec tous les corps de métiers d’une entreprise. Nous sommes formés à devenir des « juristes 2.0 » comme nous l’a expliqué Mr. Alain Bobant (président de la Fédération des Tiers de Confiance du numérique).

Quels sont, à votre avis, les enseignements les plus importants de ce Master ?

L’enseignement le plus important de ce master est qu’un juriste doit être capable de s’adapter à tous les domaines d’activité qu’il rencontre. En licence de droit nous apprenons une méthodologie juridique qui peut s’appliquer à la fois en droit du travail, en droit commercial et en droit du numérique par exemple. Nous apprenons à savoir chercher une information. Dans ce master nous allons au-delà de cette méthodologie. Nous apprenons à porter un regard critique sur le monde qui nous entoure et la dématérialisation de notre société. Au-delà de l’aspect philosophique, cela nous permet surtout d’anticiper l’évolution du droit (souvent en retard par rapport aux évolutions techniques). Cela permet à l’entreprise que nous représentons d’avoir toujours un train d’avance sur les évolutions réglementaires et d’adapter ces process internes avant la concurrence par exemple.

Conseilleriez-vous ce Master à un étudiant ? Si oui, pourquoi ?

Oui je conseillerai ce master à un étudiant, pour toutes les raisons évoquées. C’est un master professionnalisant et pluridisciplinaire dans un domaine vaste et en plein développement. L’arrivée dans le marché du travail se fait sans trop de difficulté.